mardi 14 mars 2017

Pourquoi ?

Pour combler le vide ? 
Pour évacuer le trop plein ?
Pour la beauté du geste ?
Pour la cruauté du verbe ?
Pour s’exiler ?
Pour espérer ?
Pour parler ? 
Pour être ? 
Pour rêver ?
Pour exprimer ?
Pour ne pas mourir ?
Pour vivre ?

Pour exister un peu mieux, 
un peu plus vrai. 
Voilà, c’est pour ça, je crois. 
Peu convaincu, 
Peu convaincant. 

Il est des colères nécessaires à exprimer, 
des chagrins à libérer, 
des joies à formuler, 
des paysages à contempler, 
des amours à partager, 
des idées à débattre. 

Parfois bêtises, 
parfois génie. 
Selon quel point de vue ? 

Liberté de l’expression, 
liberté de l’interprétation, 
subjectivité du propos, 
vacuité des mots, 
impermanence de l’instant, 
fugacité du plaisir, 
enracinement du déplaisir. 


Un univers entre mes deux hémisphères, 
une catharsis indispensable, 
soupape de ma cérébralité exacerbée. 

L’hypersensibilité au bout de la plume, 
la larme encrée se dépose sur le papier 
pour formuler ces déplaisantes vérités à éprouver. 

La rage chevillée au coeur, 
la verve prompte à l’emballement, 
mues par une inlassable quête de vérité, 
de sens, 
de réalité, 
d’ailleurs, 
d’ici, 
de maintenant, 
d’à tout jamais. 

Tumultueux sillons des mots, 
des maux. 
Tourbillon de paroles, 
de verbes.
Tempête d’é"mot"ions. 

Non voilà c’est pour ça, 
exactement pour cette raison, 
parce que les maux sont,
parce que les mots font,
parce que l’émotion. 

J’écris donc je vis. 

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