Il y a quelques temps de cela, j'ai découvert via la blog de David, cet exercice qui consiste, à l'occasion de son centième article, d'écrire cent affirmations sur soi qui permettent aux lecteurs d'en savoir un peu plus sur la personne qui se cache derrière tous ces textes. Comme je ne respecte rien, je n'ai évidemment pas attendu d'avoir écrit 99 articles pour vous pondre ma liste de cent affirmations. J'ai débuté cet article en décembre puis l'ai mis de côté car comme vous le savez tous à ce stade, ma vie s'est trouvée quelque peu chamboulée ces derniers mois. J'avais écrit des choses que j'ai depuis supprimées puisque plus valables en l'état actuel et l'on sent bien que l'état d'esprit n'est plus tout à fait le même entre le début et la fin. Je vous laisse libre de parcourir cette liste absurde qui n'a pour seul mérite de me remettre le pied à l'étrier de l'écriture que j'ai passablement délaissée.
- Je m’appelle Jean-Baptiste Cureau,
- Je suis né à la Clinique du Tonkin à Villeurbanne en 1982 d’une mère Sicilienne et d’un père Bressan.
- Je suis le premier né d’une famille de 3 enfants, un petit frère et une petite soeur
- C’était un joyeux bordel à la maison, 3 gamins, une chiée de cousins et cousines, d’oncles et de tantes.
- J’ai grandi dans la banlieue Est de Lyon à Meyzieu et j’ai détesté ça.
- Mon adolescence a été un calvaire, j’ai voulu mourir chaque jour pendant presque 15 ans.
- 7 ans, c’est l’âge de raison m’a dit ma grand-mère. Mais Mamie, ça fait bien longtemps que je l’ai la raison, lui ai-je répondu, sale gosse.
- Complexé, timide, mal dans ma peau, à part, c’est un peu la vision que l’on a eu de moi pendant longtemps
- Hors norme, différent, cérébral, c’est plutôt comme ça que je me définissais.
- Je ne suis pas religieux mais,
- J’ai une appétence pour le Bouddhisme. Ce gros bonhomme jovial me rassure.
- J’aime cette idée de paix et d’amour.
- Je crois en la réincarnation de l’âme, probablement parce que ça me rassure car,
- Je suis terrorisé par la mort.
- Je n’ai aucune tolérance pour la bêtise.
- Je ne sais pas joué le jeu des discussions insipides à la machine à café.
- J’ai le sentiment de ne pas être toujours très adapté à cette société,
- Probablement parce que je n’ai jamais eu confiance en moi.
- Je ne me définis pas comme homosexuel. J’ai une relation amoureuse homosexuelle.
- Mes parents ont éprouvé des difficultés à l’accepter parce que ça faisait de moi quelqu’un d’anormal.
- Cela m’a surpris jusqu’à ce que je réalise que rien chez moi ne semblait « normal »
- Je suis surrefficient mental.
- Mon cerveau possède cette particularité de fonctionner différemment.
- Un diagnostic tardif m’a permis de remettre en perspective toute mon enfance. La pièce manquante de mon puzzle était bien planquée.
- L’âge de la mort de mon cousin.
- L’âge auquel j’ai commencé à vivre.
- mars 1982. Ma date de naissance me fascine et j’ignore pourquoi.
- Je n’accepte pas que l’on me dicte ma conduite.
- Je ne comprends pas la notion de fierté. Je peux être content de moi, satisfait de mes réalisations et accomplissements, mais ce sentiment là est inconnu au bataillon, je ne sais pas l’expliquer. Et c’est bien le sentiment qui m’est incompréhensible pas son ressenti ;) je vous vois déjà venir avec vos « mais c’est parce que tu n’as pas confiance en toi », non non, je pense réellement que ce truc n’est un pas une émotion, mais bien une invention de l’égo pour se faire du bien. Bref, je ne comprends pas.
- Le bel âge, tout commence à trente ans.
- Le nombre de métiers que j’ai occupés en 10 ans.
- Je suis touche à tout et m’ennuie très, mais alors très rapidement.
- Pour moi le travail est une hérésie, une des nombreuses inventions de l’homme qui n’a qu’un seul objectif : l’asservir.
- Je ne crois pas en la notion de société. Même si je suis convaincu qu’une grande majorité de personnes a besoin qu’on lui explique quoi faire, dire, penser, comment se conformer, je suis convaincu que ce modèle ne m’est pas adapté.
- Je ne crois pas en la notion de violence pour enrayer la violence. Punir ne résout rien et faire des lois qui asservissent l’ensemble pour la bêtise de quelques uns est un non sens. Dans mon esprit ça n’est pas différent de crier sur son enfant pour lui dire d’arrêter de crier ou de lui coller une fessée pour lui apprendre qu’il ne faut pas taper, c’est juste complètement con.
- Si les parents enseignaient correctement la notion de respect à leurs rejetons ça serait beaucoup plus simple. Encore faudrait-il qu’ils sachent exactement de quoi on parle.
- Je suis convaincu que tout le monde n’est pas à même d’être parent et c’est probablement parce que je ne peux pas l’être que je suis intraitable avec ceux qui sont nuls.
- Je mourrai en incorrigible utopiste.
- Je me rêve en écrivain célèbre.
- Je cherche un éditeur pour mon roman et c’est un exercice hideux.
- J’ai dû relire près de cent fois chacun des commentaires qui en a été fait tant j’ai de mal à y croire.
- J’ai commencé à écrire cet article à 6h30 du matin, il est 7h15, nous sommes le dimanche 20 décembre et il faut que je m’arrête pour écrire un article pour Air France. Ensuite je vais enfiler mon tablier et je vais aller vendre des chocolats toute la journée à tous ces abrutis de clients qui s’y prennent à la dernière minute pour acheter 100 grammes d’orangettes…
- Je crois en l’univers et ses mystères.
- Je suis persuadé que rien n’arrive jamais par hasard et que la vie nous mène toujours là où l’on est sensé être.
- Je pratique le décodage biologique. Selon moi, tous nos troubles physiques trouvent leur origine dans nos troubles émotionnels.
- J’ai longtemps cru que je ne pourrais jamais être ami avec un ex, jusqu’à JP.
- J’ai de nombreux amis, ceux que l’on compte sur les doigts d’une main, ben moi il me faut plusieurs mains, je crois que je suis chanceux. J’aimerai les citer tous mais comme j’ai peur d’en oublier, alors je les laisse se reconnaître.
- Je déteste les fêtes de fin d’année depuis toujours, même étant gamin. Pour moi, cela devrait être un moment de réflexion sur l’année écoulée. Se retirer loin de cette frénésie d’alcool, de bouffe, de chocolat, de bruit, de cadeaux, de protocoles que je ne comprends pas, c’est mon rêve.
- Ma fête préférée c’est le 8 décembre, la version sobre pré-année 2000.
- Parfois je me dis que je suis peut-être un vieux con avant l’heure.
- J’en suis à la moitié et je ne vois pas trop ce que je vais pouvoir encore ajouter que vous ne sachiez déjà et qui vous donnerait envie de poursuivre votre lecture.
- Je suis égocentrique,
- J’aime parler de moi,
- Tiens donc quelle surprise, monsieur « j’écris un blog pour m’épancher »…. connard.
- Je viens de supprimer ce que j’avais écrit en 55 car depuis la vie m’a malmené et que ça n’était plus d’actualité.
- J’ai le coeur qui bat toujours trop vite.
- Je mens dès que cela me chante.
- Je cherche encore et toujours le sens de l’existence.
- Je pleure.
- J’ai dédié ma vie à la danse et suis passé à côté de ma vocation.
- Je peux passer des journées entières à ne rien faire, juste parce que mon cerveau en a besoin,
- J’ai détesté le Pas-de-Calais.
- J’ai envie d’une vie à la campagne.
- Mon tatouage signifie « Ombre et Lumière »
- J’ai tenté une fois de pratiquer le naturisme et me suis retrouvé au milieu d’une partouze, j’ai fui…
- Si je dois mourir demain je veux que l’on répande mes cendres au sommet de Notre Dame du Mai (pas Henriette bien sûr) sur l’Adagio d’Albinoni.
- J’ai fait deux belles crises de nerfs il n’y a pas deux semaines, sans raison apparente.
- J’ai très souvent du mal à faire des choix et ça me complique particulièrement la tâche.
- Pourquoi pas…
- Nous sommes le 30 mai 2016 et je reprends l’écriture de cet article.
- J’ai une peur panique de me montrer tel que je suis.
- Et en même temps je ne parviens plus à faire semblant et me forcer.
- Mon prochain tatouage sera écrit en arabe et signifie « connais-toi toi-même »
- Je ne suis pas fait pour être seul.
- J’ai parfois l’arrogante sensation d’avoir la science infuse,
- et je me déteste pour ça.
- Je suis attiré par les écorchés de la vie, mes amis les plus proches sont de vaillants survivants.
- Je retournerais volontiers sur les bancs de la fac pour étudier la philo.
- J’ai décidé de tout mettre en oeuvre pour cesser de travailler avant mes 40 ans.
- Je ne m’accorde pas autant de liberté que ça,
- J’ai censuré de nombreuses informations en écrivant cet article.
- J’aimerai avoir la capacité de tout dire.
- J’admire les esprits libres.
- Je ne regrette rien, ne culpabilise jamais et ne m’embarrasse pas de tous ces sentiments superflus qui appesantissent.
- Malgré tout je fais toujours attention à ce que je dis.
- Je n’aime pas ma vie et c’est la raison pour laquelle je passe mon temps à tout chambouler, je cherche le bonheur.
- Je fuis le présent dans l’espoir prometteur d’un lendemain joyeux.
- J’adore Beyoncé, Adèle et Florence Foresti mais ça vous le savez déjà.
- Je me demande encore et toujours si l’on me comprend véritablement.
- Je pourrai tout plaquer pour aller vivre à l’étranger.
- J’éprouve bien des difficultés à terminer cet article. Je ne suis pas sûr qu’il présente un quelconque intérêt et ne suis pas convaincu d’avoir envie de le publier.
- Mon prochain livre sera probablement un traité et c’est pour cette raison qu’il n’est pas prêt de voir le jour.
- J’espère encore et toujours rencontrer le grand amour.
- Oui je suis complètement taré, et oui j’en ai pleinement conscience.
- Aujourd’hui cela fait 21 ans que mon grand-père est mort et il me manque toujours autant.
- Je ne suis pas sûr que vous soyez bien nombreux à avoir poursuivi la lecture jusqu’à la fin.
- Si c’est le cas vous avez toute mon admiration.
- Je vous invite à en faire autant, vous verrez ce n’est pas si simple et à la fois c’est intéressant de se pencher sur soi de la sorte.
- J’ai gardé le plus important pour la fin.
- Je veux un enfant…
