dimanche 25 décembre 2016

A vous



Mon bilan de fin d’année, n’en sera pas un. Il sera un hommage, un hommage à tous ceux sur lesquels je me suis reposé ces douze mois. Toutes mes béquilles qui m’ont permis de finir 2016 heureux. 
Il y a évidemment tous mes amis, je ne les citerai pas car chacun se reconnait. Tous savent ce que j’éprouve pour eux, je l’ai tant exprimé, cette année plus que jamais. Il y a ceux qui me manquent parce que la vie nous éloigne de temps à autres, mais qui tiennent tant de place dans mon coeur qu’ils ne sont en réalité jamais bien loin. 
Et puis, il y a 3 personnes auxquelles je voudrai dédier mon billet d’humeur. Ces 3 nouvelles comètes qui ont percuté ma planète cette année et qui instantanément m’ont touché en plein coeur. Ce qu’elles ont de commun c’est un sourire, un sourire franc, sincère, tout en dents, généreux, lumineux, porteur de tant d’amour. 

Alors évidemment la première, c’est mon Ade. Je l’appelle « mon » Ade parce qu’elle est devenue en un quart de seconde mon amoureuse platonique. Lorsque j’ai passé la porte de la boutique qui allait m’accueillir pour ces quelques mois, j’ai su. J’ai su dans son regard qu’elle jouerait une part cruciale dans ma vie, je ne me suis pas trompé et je lui ai dit. Je l’ai d’ailleurs dit à tout le monde. Pendant mon entretien, elle n’a pas dit un mot, elle a écouté, observé, souri, et moi je l’ai aimé immédiatement. Un coup de foudre amical comme il en arrive peu. Avec elle, je me suis libéré, je lui dis tout, je ne mets aucun filtre, le bon, le mauvais, le drôle, le tabou, l’indicible, mon cul, elle connaît tout. Elle est solaire, lumineuse, folle comme on aime les fous. La beauté incarnée dans un regard tendre, bienveillant, tellement généreux et empathique, elle aime d’amour pur et véritable comme une enfant qui scrute le monde avec ses yeux emplis de rêves et de potentialités. C’est un oiseau libre et je lui souhaite de s’envoler loin, tellement loin. 

Ensuite, il y a la rencontre improbable de la cage d’escalier. Mon voisin Pierrick. La première fois que je l’ai croisé, il venait de prendre ses quartiers dans l’appartement à côté du mien. Un échange  poli comme on le fait avec ses nouveaux voisins et pareil, ce sourire. Ce sourire qui me touche en plein coeur. Comment font ces gens pour donner tout ce qu’ils ont, tout ce qu’ils sont avec leurs zygomatiques ? Je l’ai re-croisé dans l’escalier quelques jours après et je lui ai raconté ma vie en moins d’une minute et demi. Je suis arrivé à la boutique et j’ai dit à mon Ade « je viens de croiser mon voisin, il est top ! » Lui aussi je lui ai dit d’ailleurs, parce que vraiment il est top. Un si bel artiste, une âme poétique, sensible, qu’on aime instantanément. Son oeuvre est à son image, tendre, émouvante, chargée de la mélancolie des poètes à la Baudelaire. Mais que cet homme est beau, une si grandeur d’âme qui resplendit dans son regard de photographe. Sa générosité n’a d’égal que sa simplicité. Une part de son art ponctue désormais mon travail, comme un hommage de l’infinie tendresse que je lui porte. Visitez son site, http://pierrickservais.com/, prenez le temps de contempler sa poésie et vous comprendrez pourquoi, lui aussi, m’a touché en plein plexus. Et puis, on rigole bien ensemble, et ma Rhéia l’adore aussi tellement que l’on ne peut s’y méprendre. 

Et enfin, il a une comète que j’ai retrouvée. Je l’ai connu il y a quelques années de cela maintenant, et à nouveau, un coup de foudre amical. Je l’avais dit à Alexandre à l’époque : «  je ne sais pas ce qui c’est passé, mais je suis tombé amoureux d’Alys ». Et puis, on a jamais réussi à vraiment se voir jusqu’à cette année. Et la réalité a rattrapé l’émotion. Dieu que cette femme est belle. Je l’aime d’amour. Quand elle vous sourit, elle vous transperce. La tendresse d’une mère, la générosité en bandoulière, la folie d’une femme fatale. Là, elle va sourire, faire la moue « genre n’importe quoi » mais je sais qu’elle entend, et qu’elle va garder ça dans un coin de son ADN. 2017 sera pour elle aussi, une belle année, je le sens. Elle est de ses personnes dont vous vous dites « elle mérite tellement d’être inondée de bonheur ». Alors, moi, avec mon petit coeur et bien je lui donne tout mon amour, parce que c’est déjà pas mal, hein ?! 


Les miens le savent, je suis dans l’excès, j’en fais souvent des caisses, mais ce qu’ils savent aussi c’est que l’amitié est pour moi ce qu’il y a de plus précieux, que lorsque j’aime, je ne fais pas qu’aimer, j’admire, l’un ne va pas sans l’autre. Et puis d’ailleurs, lorsque j’observe les satellites qui gravitent autour de ma planète, je réalise que ceux que je laisse atterrir sont ceux pour lesquels j’éprouve une admiration sans limite, pour ce qu’ils sont, ce qu’ils font, la façon dont ils aiment. Alors mes loulous, je vous dédie ce petit bilan de 2016, parce qu’au milieu des 10kg de larmes que j’ai déversés vous avez été le soleil, le réconfort, la chaleur, l’alternative de bonheur à laquelle je ne croyais pas. Je ne sais pas où nous mènera l’aventure de la vie, mais ce que je peux vous affirmer, c’est qu’il existe dans ma vie des Virginie, Fred, Céline, qui ont volé mon coeur de façon similaire et pour certaines il y a plus de 20 ans et quelles que soient les vicissitudes de cette existence, elles n’en sont jamais sorties…