lundi 4 juillet 2016

Laisse le vent emporter tout

Parce que si c'est joliment dit, je laisse M. parler pour moi... 

Mais tout ce qui s'est passé
Glisse à côté
Comme l'eau sur les joues.
Rester comme ça attaché
Quand l'autre a quitté.

Et tous ces mots qu'on a dit
Mots qu'on a fuit
Où sont ils allés ?
Rester comme ça attaché
Ne peut rien changer
Alors va...

Je laisse le vent emporter tout
Laisse le vent prendre soin de tout
Je laisse le vent emporter tout
Laisse le vent prendre soin de nous...

Je t'ai rêvé homme sans pied,
Dieu ou névé,
Ou comme un bruit doux.
Là j'irai bien te chercher,
J'ai tellement changé

Mais tout ce qui s'est passé
Glisse à côté
Comme l'eau sur les joues.
Quand je t'ai pris par la main,
C'était un matin bien.

Je laisse le vent emporter tout
Laisse le vent prendre soin de tout
Je laisse le vent emporter tout
Laisse le vent prendre soin de nous...

vendredi 1 juillet 2016

Sans vie

Face contre terre, 
Allongé de tout mon long, 
Le corps éteint, endolori, sans vie, 
Je mords la poussière. 

Toutes les fibres de mon être suffoquent. 
Une chute inexorable qui s’achève en un bouleversant fracas. 
Des milliers de fragments de se moi meurtri qu’il va falloir recoller un à un. 

La lumière s’évanouit. 
Le noir est sombre, le vent glacial de mon hiver emporte tout. 
Je m’endors loin de tes chimères. 

Me souviendrais-je du bonheur ? 
Saurais-je me pardonner les erreurs ? 
Saurais-je retrouver le chemin qui mène à moi ? 

Redevenir soi, s’aimer de nouveau, se respecter, ne pas être autre. 
Mais qui est-il ? 
L’incommensurable me courbe l’échine. 

Vient le temps de se relever, 
Redresser le poids inanimé de mon âme. 
Faire le premier geste, 
Rassembler ce qu’il reste d’énergie. 
Cesser l’obsession, apprivoiser le vide, l’étreindre avec passion.